Les Crues de l’Hogneau dans l’Histoire

Relevons simplement les années 1783-84, 1786 à 89. Plus près de nous, 1831, 1839 et 1898 où les 8-9 juin, des orages suivis de pluies diluviennes obligèrent le Conseil Municipal à demander l'aide de la troupe et des ponts et Chaussées pour secourir les sinistrés. Le compte-rendu du Conseil Municipal de l'époque nous replonge dans le désarroi de nos ancêtres. Enfin, au XXème siècle, 1906, 1947 (inondations spectaculaires, des photos nous le prouvent). En 1993, les 20-21-22 décembre. En 2000, des travaux importants permettront de mieux réguler le débit de l'Hogneau en périodes de crues.   

En 2002 a eu lieu une des plus grosses inondations de Crespin. Une digue a cédé et il a été nécessaire d’évacuer les animaux car les bâtiments étaient inondés. Il a ensuite fallu réaliser d’importants travaux sur les digues.

Plus récemment le 3 février dernier, l’Hogneau a encore monté dangereusement. Une cellule de crise intercommunale a été mise en place, pour surveiller minute par minute l’évolution de la situation auprès du SDIS.  Les services municipaux sont intervenus rapidement dans la rue du Moulin, rejoints rapidement par les Sapeurs-Pompiers. Les pompiers belges sont venus nous apporter un sacré coup de main, à l’aide de pompes, ils ont rebasculé l’eau qui avait gagné la rue du Moulin vers son lit. Ainsi, les dégâts ont été relativement limités et les digues ont joué leurs rôles.

Plusieurs Zones d’expansion des crues (ZEC) ont en effet vu le jour depuis plusieurs années, avec l’aide de Valenciennes Métropole, pour absorber les intempéries et ne plus avoir à revivre les grandes crues comme en 2002.

 

Anecdotes :

Jeune homme qui voulait couper à travers champs.
Nous étions partis avec un ami d’enfance chercher sa maman à la gare de Quievrain. Le train avait du retard et la crainte de me faire gronder se faisait sentir. J’ai donc décidé d’utiliser un « chemin interdit » en partie sur la voie ferrée. Au loin je remarquais un aspect bizarre de l’horizon. Dans le sous-bois je croise M. Merlin qui m’encourage à rebrousser chemin car il y avait inondation (je peinais à le croire). Lorsque je suis arrivé au sentier qui permettait de rejoindre la cité Pelabon récemment construite, les couvercles de béton des regards se soulevaient sous la pression de l’eau. Je fis demi-tour et me mis à courir pour rejoindre Blanc-Misseron. Quelques heures auparavant en prenant ce même chemin il n’y avait pas une goute d’eau. (Souvenir de Monsieur Blat Bernard année 1965/1966)

Mariée venue en barque.
Lors d’une de ces inondations mémorables il devait y avoir un mariage. La mariée était malheureusement bloquée chez elle car la rue était inondée. Qu’à cela ne tienne, cela n’allait pas empêcher les mariés de convoler. La mariée a donc pris la route… en barque pour rejoindre la cérémonie.        
 

Pour l’alimentation de cet article, merci à :
- « Crespin histoires et photos »
- « Crespin, d’Hier à Aujourd’hui »
- Les Amis de Saint Landelin pour leur aide sur les recherches historiques (Mme Blondel et Mme Blanckaert)
- Bernard Blat

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