Rue du ou des vivier(s) doit son nom aux étangs, réserves à poissons des Bénédictins.

En 1850 elle représente un véritable cloaque, c’est la plus immonde des rues.

Cette rue est une partie de l’ancienne voie romaine qui allait a Famars.

Elle relie la rue Léon Strady à la rue des Déportés au carrefour Belle-vue et permet de se diriger dans la cité du Roy de Bliquy.

C’est en 1364, sous règne de Charles V dit le sage, que l’abbé de Crespin Dom Gilles II de Thuin (1354-1365) fait creuser 5 étangs alimentés par l’eau de l’Hogneau qui fourniront les poisssons nécessaires aux moines de l’abbaye.

Au 13e siècle une cure est construite à l’extrémité de la rue du Vivier, adjacente à la route qui va de Crespin à Quiévrechain au croisement des chemins appelés à l’époque : chemin de la croix au Quesnoy et chemin de la perche à l’oiseau (existant encore en 1900).

En 1848 la rue du Vivier est la plus immonde des rues.

Après délibération du conseil municipal du 14 septembre 1908, le cimetière précédemment installé autour le l’église paroissiale sera établi vis à vis le point de jonction de la rue du Vivier et le chemin qui conduit à la fontaine.

Ce cimetière est mis en communication avec la route de Crespin -Blanc Misseron depuis la pose du monument aux morts pour la France le 9 septembre 1 923.