Après délibération du conseil municipal du 29 octobre 1944, la décision est prise d’appeler la rue Prangère et la place Verte respectivement rue Léon Strady et place Léon Strady en hommage à ce résistant crespinois fusillé le 14 août 1942 à Marquette-les-Lille.

 

Devient voie communale le 26 janvier 1960

La plus ancienne de la commune, date du temps des Romains Autrefois Rue Prangère, place Prangère, ou place Verte (1906 ?) vient du bosquet Prangère appelé aussi Bois de l’Abbaye. Maintenant rue et place Léon Strady (depuis 1944), Crespinois fusillé par les allemands le 14 août 1942.

En 1479 les 2 premières maisons n’existent pas. Une petite rue au début de laquelle on y trouve le quartier Mouffetard.

En 1564, Martin Cuper (abbé de Crespin de 1547 à 1572, nommé par le Pape) fait construire le collège (au n°31 actuel). Il reste la porte, encadrement de pierres bleues, avec un sommet agrémenté de nervures ; à sa gauche était la loge du concierge. Sur le devant, il y avait le bosquet Prangère ainsi qu’une houblonnière.

En 1714, Jean Prévot achète une maison en bas de la place dans laquelle on trouve : 1 brasserie, 2 chaudières, 1 tourelle, 1 grange et 3 places à faire feu tenant d’un côté sur le Quinquerniau et de l’autre sur la ruelle. En 1856, ce lieu deviendra la brasserie Laurent, puis la brasserie Rimaux jusqu’en 1988.

Pendant de nombreuses années, il existait un nombre important de houblonnières. Les Cambiers (anciens brasseurs) de la ville ainsi que la seigneurie de Crespin seront tenus de brasser ou faire brasser Cervoises, Keutes, Houppes, Ambourg et Goudalles, de manière à ce que ces boissons puissent être contrôlées par les agents de Valenciennes.

Le terme cambier signifie brasseur d’où le nom pont à la Cambe.

De 1959 à 1969 un pont bascule fontionne sur la place Strady face au n° 12 de la rue du même nom.

A l’angle de la rue Prangère et de la place se trouvait l’hôtel de Heaulne.